Picardie-Normandie

la mission du centenaire

Publié le vendredi 2 juin 2017 08:04 - Mis à jour le vendredi 2 juin 2017 08:04

La première guerre mondiale est actuellement commémorée le 11 novembre mais ça n'a pas toujours été le cas. Au début la fin de la guerre était célébrée le dimanche qui suivait le 11 novembre, ce qui est toujours le cas en grande Bretagne. Suite à des manifestations d'anciens combattants, en 1922 le 11 novembre devient un jours férié. La commémoration sert certes à célébré une victoire mais avant tout à rendre hommage aux morts avec souvent une tonalité pacifiste. Contrairement à ce qu'on pourrait croire les commémoration sont d'abord une émanation de la société civil et non de l'état. En effet, selon Antoine Prost cette commémoration n'a pas d'utilité réelle mais elle est essentielle aux yeux des français pour lesquelles la première guerre mondiale apparaît  comme un des moments terrible de l'histoire dont il faut se souvenir. C'est aussi une mémoire unifiante, plus que celle de la seconde guerre mondiale. Même si aujourd'hui on commémore la fin de la 1ere guerre mondiale par une cérémonie et un jour férié autrefois elle était bien d'avantage. C'était un moment festif où il y avait un rassemblement à la mairie, une messe, une célébration devant le monument aux morts, un repas suivi d'une fête, notamment pour les enfants, il y avait même parfois un bal. 

 

L’intérêt nouveau pour la Grande Guerre débute avec un premier facteur politique qui rappellera à l’Europe la puissance du phénomène nationale et des Nations au cœur du drame de 14-18: La chute du mur de Berlin. Ensuite il y a Le Devoir de mémoire et un désir de connaître son passé et de rendre à sa région son histoire. C’est de cette manière que des petits enfants de ces sombres événements ,à la retraite s’allie avec le collecteur de document, le JMO « journaux de marches et opérations » pour retracer la vie de leurs parents soldats, poussées par les régions, les communes dans leur envie d’une culture et d’un patrimoine présent. On s’intéresse alors au déroulement des événements, à la figure du « poilu » et aux victimes qui emportèrent avec elle des témoignages qui aurait pu nous traumatiser et nous émouvoir, ces héros pour notre génération et celles à venir. Et les collectivités ont compris l’enjeu derrière cette mémoire, apportant une légitimité, un ancrage du territoire de le passé, et du développement d’un tourisme de mémoire utile a l'économie locale. Le tourisme mémoriel devient pas secteur dynamique en plein développement qui bâti de nouveaux monuments, on remet en état des tranchées et autres traces qui nourrissent ce dynamisme mémoriel. Même les anciens champs de batailles n’échappent pas à un classement au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’affluence vers ces lieux voient leur fréquentation multiplier par deux voire trois prouvant une demande du public, qu’il soit français ou étranger, de s’approprier et comprendre cette partie de l’histoire. La guerre de 14-18 reste un conflit très présents à différentes échelles mémoriel son centenaire en souligne les usages et la vitalité. En plus d’un développement de plusieurs dizaines d’ouvrages édité à ce sujet à l’approche du 11 novembre, on voit aussi naitre 3500 projet scolaire, associatif, privé comme public, qui reçurent le label de la mission du centenaire entre 2014 et 2016. Ce sujet intéresse et les médias s’en sont rendu compte suite à la diffusion de documentaires à la télévision tel que Apocalypse Verdun qui connurent un taux d’audience très élevé à en dépasser les attentes des historiens.

 

La commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale s'inscrit dans plusieurs enjeux mémoriels de première importance :il s'agit de comprendre une épreuve qui a engagée l'ensemble de la société française, de transmettre cette mémoire aux Français d'aujourd'hui, de rendre hommage à ceux qui vécurent la guerre et firent le sacrifice de leur vie. Enfin, les enjeux culturels et patrimoniaux invitent à appréhender le conflit dans la perspective d'une histoire nationale et européenne partagée. Une guerre transforme la société et il faut alors rappeler que c'est lors de la Première Guerre mondiale que le point de vue au niveau de la place des femmes, l'appareil reproductif, la démographie, les arts, la fondation de la Société des nations et pleins d'autres choses a beaucoup changé. Cent ans après ce terrible conflit, il s'agit aussi pour les Etats européens d'être porteurs d'un message de paix, afin de contribuer à la construction d'un avenir commun. L'Union sacrée de 1914 représente le seul moment de notre histoire, au long de deux siècles où la nation fut soudée.Pour commémorer le centenaire de la première guerre mondiale, en 2012, La Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale à été crée. C'est un groupement d'intérêt public fondée par le Gouvernement dans le but de préparer et de mettre en œuvre le programme commémoratif du centenaire de la Première Guerre mondiale. Constituée par seize membres fondateurs, elle travaille sous l'autorité du secrétaire d’État aux Anciens combattants et à la Mémoire.

 

La Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale a trois objectifs principaux qui d'organiser de 2014 à 2018 les temps forts du programme commémoratif du centenaire de la Première Guerre mondiale décidés par le Gouvernement, de coordonner et accompagner l'ensemble des initiatives publiques et privées mise en œuvre par la France ou par la France à l'étranger dans le cadre du Centenaire, en proposant notamment un « label Centenaire » et un programme officiel des principales manifestations organisées autour du Centenaire. La Mission du Centenaire s'appuie, dans cette perspective, sur les Comités départementaux du Centenaire (CDC) mis en place dans chaque département afin de coordonner sous l'autorité des préfets, l'action des services déconcertés de l’État, des collectivités territoriales et des associations, sur les référents « mémoire et citoyenneté » qui président les Comités académiques du Centenaire (CAC) mis en place par l’Éducation nationale dans chaque académie, sur le réseau des acteurs du tourisme (GIE Atout France, comités régionaux du tourisme, comités départementaux du tourisme et office de tourisme), ainsi que sur le réseau des ambassades et des instituts français à l'étranger, et d'informer le grand public sur les préparatifs du Centenaire et mettre en œuvre une politique de communication autour des principales manifestations organisées dans le cadre du Centenaire et assurer la diffusion des connaissances sur la Grande Guerre, notamment grâce à un portail de ressources numériques de référence.

Afin d'accompagner l'ensemble des projets développés dans le cadre de la préparation du centenaire de la Première Guerre mondiale, la Mission du Centenaire a crée un label « Centenaire » officiel permettant de distinguer les projets les plus innovants et les plus structurants pour les territoires. Le label permet aux projets retenus de figurer sur le programme national officiel des commémorations du Centenaire et d'être éligible à un financement de la Mission du Centenaire.

 

Le projet centenaire vise a commémorer la 1ere guerre mondiale il s’étalera donc sur 4 ans de 2014 a 2018 avec quelque événement officiel important en plus d’exposition sur la 1ere Guerre Mondiale. L'année d'ouverture du Centenaire, un hommage est rendu à tous les combattants de la Grande Guerre avec l'inauguration d'un mémorial international consacré aux combattants de toutes nationalités tombés entre 1914 et 1918 sur le sol de la région Nord-Pas de Calais.Après les grandes commémorations nationales de 2014 et avant celles de 2018, qui célébreront la fin du conflit, les années 2015, 2016 et 2017 devraient connaître des commémorations plus décentralisées ; car a partir de l'année 1915 la guerre devient une guerre de positions à l'Ouest, avec des offensives meurtrières, et par l'emploi ou le perfectionnement d'armes nouvelles (début de la guerre sous-marine, avions équipés de mitrailleuses, utilisation des gaz de combat...)Le 28 juin 2014, Sarajevo commémoration de l'acte déclencheur de la Première Guerre mondiale. Soutenu par l'Union européenne, le projet "Sarajevo cœur de l'Europe" entend placer durant une semaine la ville de Sarajevo au cœur des réflexions de l'Europe et des Européens.En Juillet et Août 2014, à Paris, la plus part des pays ayant participé a la guerre ( allié comme ennemie ) de la Grande Guerre se retrouvent pour marquer symboliquement l'entrée dans le cycle des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale et délivrer un message universel de paix et d'amitié qui témoigne de l'effort de réconciliation accompli depuis un siècle. Puis des manifestations viendront rappeler le souvenir de l'annonce de la mobilisation et l'entrée en guerre du mois d'août 1914.Les thèmes mis en avant cette année sont l'arrivée des troupes américaines et leur impact sur la construction des villes qui les ont accueillis et sur la vie des habitants (arrivée de nouvelles musiques comme le jazz de nouveaux sports). Ces projets seront co-labellisé avec la Commission américaine du Centenaire, la commémoration de la bataille du Chemin des Dames, l'industrie pendant la Grande Guerre (changements profonds des villes et des infrastructures) et l'essoufflement des fronts en 1917, alors que les Russes se retirent du champ de bataille, que des grèves se multiplient dans tous les pays belligérants, que des mutineries ont lieu lors de la bataille du Chemin des Dames.

Anfel, Smail, Maryna, Roxane, Ibrahim